Paris, le 13 septembre 2018
Historiquement, le rôle de l'embryologiste a été et continue d'être un élément clé dans l'évaluation et la sélection des embryons viables afin d’être transférés dans l'utérus maternel, au cours des traitements de procréation assistée. Ce paramètre est le point de départ de l'étude intitulée "Using Artificial Intelligence (AI) and Time-Lapse to improve human blastocyst morphology evaluation", présentée par le Dr Marcos Meseguer, embryologiste de IVI Valence, lors du 34ème Congrès de la Société Européenne de Reproduction Humaine et d'Embryologie (ESHRE) en juillet dernier à Barcelone.
C'est la conclusion que l'on peut tirer de ce travail, auquel participe l'Université Estadual Paulista (UNESP), et auquel ont contribué 5 embryologistes de 4 pays différents. Ils ont analysé 223 embryons selon des critères morphologiques conventionnels, nécessaires à la sélection embryonnaire. L’IA a appris à mesurer, interpréter, analyser et distinguer les différentes parties de l'embryon et à les sélectionner en fonction de ces critères, en améliorant son processus à mesure qu'elle augmente le nombre d'embryons testés.
L'évaluation précise de la viabilité de l'embryon et un des moyens de réduire la subjectivité qui affecte le processus de sélection de l'embryon réside dans l'utilisation du traitement numérique de l'image et des techniques d'IA, en collaboration avec Time-Lapse. Ce dernier permet de choisir le moment de l'évaluation de l'embryon, toujours à heure fixe, ce qui apporte beaucoup de cohérence au processus. Cette analyse est effectuée de la même manière partout dans le monde, car elle est basée sur des images fixes et des images standardisées Time-Lapse.
Article rédigé et publié par IVI.
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