Des recherches réalisées par IVI-RMA Global révèlent que ni un régime sans gluten ni la maladie cœliaque n’influencent les résultats des traitements de procréation médicalement assistée (PMA)
Lors du congrès scientifique de la Société américaine de la médecine de la reproduction (ASRM - American Society for Reproductive Medicine)- qui se tenait à San Antonio (Texas, Etats-Unis) - IVI-RMA Global a présenter 40 recherches de pointe. Parmi elles, deux études contredisent les mythes populaires selon lesquels un régime sans gluten et la maladie cœliaque affectent la fertilité et ont une incidence sur les résultats des traitements de procréation médicalement assistée.
Ces études sont les premiers grands projets de recherche qui analysent d’une part les résultats d'un traitement de PMA chez des patients qui ne mangent pas de gluten, et d’autre part quelle est la fréquence de la maladie cœliaque chez les patients infertiles.
La première étude montre que les patients qui suivent un régime sans gluten, pendant un traitement de procréation médicalement assistée, obtiennent des taux de réussite équivalents à ceux qui en consomment. Cela montre qu'arrêter de manger du gluten pour favoriser une grossesse pendant un traitement de PMA est une simple légende urbaine.
La deuxième étude révèle que la maladie cœliaque et l'infertilité ne sont pas liées. En effet, les taux de réussite des traitements de procréation médicalement assistée sont semblables chez les patients atteints de la maladie cœliaque et chez les autres.
Les études d'IVI-RMA Global présentées cette année au congrès de l'ASRM démentent de nombreux mythes liés à la fertilité et à la médecine de la reproduction. Il existe par exemple la croyance populaire selon laquelle l'indice de masse corporelle (IMC), calculé à partir de la taille et du poids du patient serait un facteur prédictif fiable de la fertilité.
Cependant, une recherche récente menée par IVI-RMA Global, dirigée par le Dr Scott, révèle que le pourcentage de graisse corporelle, qui prend en compte des facteurs tels que la taille, le poids, l'âge, le sexe et l'obésité éventuelle est un meilleur indicateur des taux de réussite des traitements de procréation médicalement assistée.
Parmi les résultats de l'étude, il est important de noter que plus le pourcentage de graisse corporelle est élevé, moins il y a de résultat positif, ce qui remet en cause l'exactitude de l'IMC comme indicateur de fertilité.
En plus de réfuter les mythes de la fertilité, les études d'IVI-RMA Global présentées au congrès ASRM cette année, analysent aussi la façon d'améliorer la technologie de fécondation in vitro.
Une étude a constaté que l'analyse de la santé des embryons a diminué les taux d'avortement spontané.
À propos d’IVI – RMANJ
IVI, fondée en 1990, est la première institution médicale en Espagne entièrement dédiée à la reproduction assistée. Depuis cette date, IVI a contribué à la naissance de plus de 160.000 enfants grâce à la mise en œuvre des méthodes de reproduction assistée les plus innovantes. Début 2017, IVI a fusionné avec RMANJ, devenant ainsi le plus grand groupe de reproduction assistée au monde avec plus de 70 cliniques et le leader en médecine reproductive.
Pour en savoir plus : https://ivi-fertilite.fr/ - http://www.rmanj.com/
Article rédigé et publié par IVI.
Retrouvez les informations et publications de l'auteur sur sa page.
Page IVI-MyFerti