Fonder une famille demande
parfois un coup de pouce !

Un site pour vous guider sur le désir d'enfant, la PMA, FIV et don de gamètes.

S'inscrire Myferti c'est quoi ?

Partenaire du mois

< Retour articles
Publié le 18-04-2017

IVI DRESSE LE PROFIL DES DONNEUSES D’OVULES EN ESPAGNE

IVI DRESSE LE PROFIL DES DONNEUSES D’OVULES EN ESPAGNE

IVI, QUI DISPOSE DE LA PLUS GRANDE BANQUE D’OVOCYTES DANS LE MONDE, DRESSE LE PROFIL DES DONNEUSES D’OVULES EN ESPAGNE

  • Des jeunes femmes altruistes, des mères sensibilisées et des femmes motivées par la solidarité et l’empathie.

  • Les donneuses reçoivent une compensation financière pour le désagrément physique, fixé par le ministère de la Santé espagnol.

  • En 2016, IVI a réalisé plus de 750 traitements avec don d’ovocytes pour des patientes françaises, soit une augmentation de 25% par rapport à 2015.

 

Le traitement avec don d'ovules est l'un des plus efficaces en matière de procréation assistée, avec un taux de réussite supérieur à 68% chez IVI, le leader européen en médecine de la reproduction. Face à la pénurie d’ovocytes et aux listes d’attente de plus de 2 ans, les Françaises sont de plus en plus nombreuses à se rendre chez IVI, en Espagne. Ce traitement reste aujourd’hui encore le plus demandé par les Françaises, ce qui représente 44 % des traitements (Insémination artificielle, FIV, FIV Plus et Préservation de la fertilité). Une progression de plus de 253% par rapport à 2011.

 

La raison de ce succès tient au fait que les Espagnoles donnent plus volontiers leurs ovocytes pour des raisons culturelles et par esprit de solidarité. Il n’existe donc pas de pénurie d’ovocytes en Espagne. C’est notamment le cas des cliniques IVI qui disposent de la plus grande banque d’ovocytes dans le monde.

IVI Valence a même mis en place un programme ‘Egg Donation’, dirigé par le Dr. Pilar Alamá, qui a pu identifier le profil de ces femmes qui font don de leurs ovules et les a classées en 3 groupes.

 

La femme entre 18 et 25 ans, évolue aujourd’hui dans une culture plus altruiste envers la société que les générations précédentes. Empathie, solidarité sont des valeurs qui ne suscitaient avant qu’un intérêt social mineur.

 

« Il s’agit là du profil des principales donneuses que nous recevons dans nos cliniques. Ce groupe de femmes représente 62% du total des dons d’ovules réalisés, mais il existe deux autres groupes, bien que très différents, qui doivent être pris en compte pour compléter la cartographie du don d’ovules en Espagne », a déclaré Dr. Pilar Alamá, directrice du programme ‘Egg Donation’ de IVI Valence.

 

Un autre profil de donneuses serait, quant à lui, composé de femmes entre 26 et 31 ans, qui ont pour la plupart déjà connu la maternité. Ce sont elles qui, après avoir donné la vie, ressentent une plus grande sensibilité quant à la situation des femmes ayant des problèmes de reproduction. Elles veulent donc partager leur bonheur avec les patientes qui ne peuvent pas réaliser leur rêve d'être mère avec leurs propres ovules. Elles leur concèdent alors, de manière altruiste, le plus grand des cadeaux: des ovules qui seraient sans quoi perdus à chaque menstruation. Ce groupe représente 29% de tous les dons reçus dans les cliniques IVI en Espagne.

 

Enfin, le dernier groupe est composé des femmes entre 32 et 35 ans et représente 9% des dons. Elles font don de leurs ovocytes par pure solidarité, conscientes de l'importance de ce geste pour ces femmes privées par la nature de la possibilité d’être mères avec leurs propres gamètes.

 

Pourcentage de dons faits par groupe de femmes

  • Donneuses de 18 à 25 ans : 62%
  • Donneuses de 26 à 31 ans : 29%
  • Donneuses de 32 à 35 ans : 9%

 

Dans les cliniques IVI en Espagne, l’âge moyen des patientes françaises qui ont utilisé les ovules d’une donneuse, entre 2007 et 2016, était de 41 ans. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un retard progressif à l'accès à la maternité, orientant directement et uniquement vers un traitement de fécondation in vitro avec don d'ovocytes.

 

"En 2016, 6400 traitements de dons d'ovules ont été effectués dans nos cliniques espagnoles; 7% de plus qu'en 2015. Les taux de réussite des traitements avec don d'ovules sont supérieurs à 68%, ce qui nous conduit à choisir de transférer un seul embryon (Single Embryo Transfer SET, son acronyme anglais), afin de réduire le nombre de grossesses gémellaires et les risques inhérents (pourcentage élevé de naissances prématurées, prééclampsie et un plus grand nombre de césariennes). De plus, cela nous permet de préserver les embryons surnuméraires après le traitement, grâce à la technique de vitrification, qui offre des résultats similaires. Ainsi, si on décide d'agrandir la famille plus tard, les patientes peuvent utiliser ces embryons sans avoir recours à un nouveau don d'ovules ", a déclaré le Dr Pilar Alamá.

 

 

Donneuses TCG: une assurance génétique

Actuellement, 1 nouveau-né sur 100 a une maladie génétique. Grâce au Test de Compatibilité Génétique (TCG 547), nous pouvons détecter jusqu'à 600 maladies et ainsi prévenir la transmission aux bébés à venir.

Ce test, qui minimise la transmission de la maladie génétique à la progéniture, est fait par défaut à toutes les donneuses IVI.

 

"Bien que les porteurs soient généralement des personnes en bonne santé, lorsque les deux parents sont porteurs d'une mutation dans le même gène, le bébé peut être affecté par ladite maladie. Par conséquent, face à ces patientes, IVI offre la possibilité de sélectionner la donneuse par le TCG 547 pour réduire le risque que l'enfant soit atteint d'une maladie, tout en garantissant deux blastocystes d'excellente qualité ", explique le Dr Evelin Lara, directrice du programme de don d'ovules de IVI Barcelone.

 

En 2016, 5300 consultations sur le don d'ovules ont eu lieu dans les cliniques IVI, au niveau national, ce qui représente une augmentation de 29% par rapport à l'année précédente.

 

Une compensation financière est fixée par le ministère de la Santé, des Services sociaux et de l'égalité, suivant les recommandations de la Commission Nationale de Procréation Humaine Assistée, et allouée aux donneuses pour compenser les désagréments physiques, pour les déplacements et pour les dépenses associées à la donation. Une compensation controversée en France où la loi oblige l’anonymat et la gratuité des dons.

Article rédigé et publié par IVI.

Retrouvez les informations et publications de l'auteur sur sa page.

Page IVI-MyFerti
Connectez-vous ou inscrivez-vous pour ajouter un commentaire
< Retour articles
Prochains Événements
Alerte question de membre !
Suivez nous sur les réseaux
Les nouveaux membres
En direct des blogs
Actualités PMA FIV