Bonjour, voici mon histoire qui se termine bien graçe à un dosage des anticorps Antithyrogloguline et une FIV.

Je suis nouvelle sur le blog, en effet, jusqu'à présent je venais lire vos témoignages, mais je n'avais pas l'impression que mon parcours pouvait intéresser les couples qui comme nous ont recours à la PMA. Aujourd'hui, après la réussite de notre 4ème et dernière FIV je pense que notre expérience pourrait peut être vous aider.

J'ai fait les premiers examens du bilan de fertilité en mai 2010. Rien de particulier à signaler. Puis nous avons du déménager et changer de région. En aôut 2012, nous avons complété ce bilan et on conclu alors en une insuffisance ovarienne idiopathique avec une AMH dans les chaussettes. Le gynécologue nous a alors rapidement orienté vers la PMA.  Nous avons fait 3 tentatives d'insémination toutes soldées par des échecs. Je vous épargne bien sûr la tristesse, les interrogations et les déceptions qui jalonnent ce parcours et que vous connaissez par coeur.

Nous passons alors en FIV. La première a lieu en novembre 2013, 2 embryons sont transferés : échec. Deuxième FIV en janvier 2014, je réponds mal aux traitements, nous obtenons un seul follicule et l'équipe de PMA nous propose alors une nouvelle insémination : échec.

Deuxième FIV bis en avril 2014 avec transfert d'un "top embryon" : échec à nouveau.

Nouveau déménagement en aôut 2014, nouveau changement de région... Transfert du dossier au centre de PMA de la Clinique Belledonne à Grenoble et nouveaux examens. C'est là qu'on me fait le dosage sanguin des anticorps Antithyroglobuline. Il faut dire que j'avais eu, un jour ou l'autre, hors cadre de PMA, des bilans thyroidiens (TSH T3 T4) pour des fatigues inexpliquées ou dans le cadre de bilans plus systématiques mais ces bilans avait toujours été normaux, on ne m'avait jamais dosé ces fameux anticorps antithyroglobuline !!! Bref, ils sont positifs !

Je consulte alors mon médecin traitant qui me dit qu'il n'est pas inquiet et qu'on les recontrôlera. Pendant ce temps FIV 3 en janvier 2015 avec toujours peu de follicules recueillis : 5 mai transfert de 2 embryons (zéro embryons congelés). Nouvel échec, cuisant celui là... l'horloge biologique tourne, j'ai maintenant bientôt 38 ans, mon mari 39 et nos chances de réussite s'amenuisent.

Je reporte la FIV de juin par manque de courage et d'énergie. Une connaissance médecin qui a un peu suivi mon parcours me conseille de voir un endocrinologue. Celui ci me prescrit un traitement, pour mes problèmes thyroidiens, à faire 2 mois avant la prochaine tentative de FIV.  C'est chose faite.
Quatrième et dernière FIV en novembre 2015 et me voilà aujourd'hui enceinte de 17 semaines !!!

Bien sûr je ne suis pas médecin, je sais bien que chaque cas est un cas unique et qu'il ne faut pas généraliser, mais je pense aussi que si nous n'avions pas pris en compte ce problème lié à ces fameux anticorps, qui ont appriori un rôle dans le rejet des embryons, cette dernière FIV se serait certainement soldée par un échec.

J'ai aussi été suivie en acupuncture, les séances m'ont fait beaucoup de bien. Et j'ai vu une psychologue pendant plusieurs mois, elle m'a permis de dénouer certaines choses et je pense que ça vaut le coup d'être souligné.

Voilà, texte un peu long, à l'image de ces parcours PMA... Mais au final jusqu'au bout ne lachez rien et continuez à espérer !!!

Bonjour, voici mon histoire qui se termine bien graçe à un dosage des anticorps Antithyrogloguline et une FIV.

Je suis nouvelle sur le blog, en effet, jusqu'à présent je venais lire vos témoignages, mais je n'avais pas l'impression que mon parcours pouvait intéresser les couples qui comme nous ont recours à la PMA. Aujourd'hui, après la réussite de notre 4ème et dernière FIV je pense que notre expérience pourrait peut être vous aider.

J'ai fait les premiers examens du bilan de fertilité en mai 2010. Rien de particulier à signaler. Puis nous avons du déménager et changer de région. En aôut 2012, nous avons complété ce bilan et on conclu alors en une insuffisance ovarienne idiopathique avec une AMH dans les chaussettes. Le gynécologue nous a alors rapidement orienté vers la PMA. Nous avons fait 3 tentatives d'insémination toutes soldées par des échecs. Je vous épargne bien sûr la tristesse, les interrogations et les déceptions qui jalonnent ce parcours et que vous connaissez par coeur.

Nous passons alors en FIV. La première a lieu en novembre 2013, 2 embryons sont transferés : échec. Deuxième FIV en janvier 2014, je réponds mal aux traitements, nous obtenons un seul follicule et l'équipe de PMA nous propose alors une nouvelle insémination : échec.

Deuxième FIV bis en avril 2014 avec transfert d'un "top embryon" : échec à nouveau.

Nouveau déménagement en aôut 2014, nouveau changement de région... Transfert du dossier au centre de PMA de la Clinique Belledonne à Grenoble et nouveaux examens. C'est là qu'on me fait le dosage sanguin des anticorps Antithyroglobuline. Il faut dire que j'avais eu, un jour ou l'autre, hors cadre de PMA, des bilans thyroidiens (TSH T3 T4) pour des fatigues inexpliquées ou dans le cadre de bilans plus systématiques mais ces bilans avait toujours été normaux, on ne m'avait jamais dosé ces fameux anticorps antithyroglobuline !!! Bref, ils sont positifs !

Je consulte alors mon médecin traitant qui me dit qu'il n'est pas inquiet et qu'on les recontrôlera. Pendant ce temps FIV 3 en janvier 2015 avec toujours peu de follicules recueillis : 5 mai transfert de 2 embryons (zéro embryons congelés). Nouvel échec, cuisant celui là... l'horloge biologique tourne, j'ai maintenant bientôt 38 ans, mon mari 39 et nos chances de réussite s'amenuisent.

Je reporte la FIV de juin par manque de courage et d'énergie. Une connaissance médecin qui a un peu suivi mon parcours me conseille de voir un endocrinologue. Celui ci me prescrit un traitement, pour mes problèmes thyroidiens, à faire 2 mois avant la prochaine tentative de FIV. C'est chose faite.
Quatrième et dernière FIV en novembre 2015 et me voilà aujourd'hui enceinte de 17 semaines !!!

Bien sûr je ne suis pas médecin, je sais bien que chaque cas est un cas unique et qu'il ne faut pas généraliser, mais je pense aussi que si nous n'avions pas pris en compte ce problème lié à ces fameux anticorps, qui ont appriori un rôle dans le rejet des embryons, cette dernière FIV se serait certainement soldée par un échec.

J'ai aussi été suivie en acupuncture, les séances m'ont fait beaucoup de bien. Et j'ai vu une psychologue pendant plusieurs mois, elle m'a permis de dénouer certaines choses et je pense que ça vaut le coup d'être souligné.

Voilà, texte un peu long, à l'image de ces parcours PMA... Mais au final jusqu'au bout ne lachez rien et continuez à espérer !!!