La colère est une émotion qui traduit l'insatisfaction. Comme toutes les émotions, elle n’est ni bonne ni mauvaise. Ce qui va être bon ou mauvais, c’est ce que je vais en faire !

Elle est comme une lumière qui s’allume sur le tableau de bord de notre voiture. Elle nous aide à prendre conscience de nos besoins ou de nos valeurs qui ne sont pas respectés. En y prêtant attention rapidement, nous la gèrerons mieux et nous en tirerons un meilleur profit.

La communication non violente décrit les 3 temps habituels de la colère :

1. Nous sommes contrariés car nos besoins ou nos valeurs ne sont pas respectés.
2. Nous avons tendance à projeter la faute sur quelqu’un ou quelque chose. 
3. Nous avons une envie forte d’agir pour obtenir ce que nous voulons ou pour obtenir une réparation. A ce moment là, nous avons souvent perdu de vue nos besoins ou nos désirs étant envahis par l’idée que l’autre est en tort. 

 

Exemple : une personne vous double dans une queue de supermarché. Vous êtes contrarié car vous êtes pressé et respectez la queue. Vous commencez à pester contre cette personne et avez envie de faire un esclandre. Or vos besoins sont de passer rapidement en caisse. La bonne stratégie est d’aller voir le resquilleur avec un grand sourire et de lui dire calmement que vous étiez avant lui et que vous voulez passer en caisse avant lui. Il s’inclinera certainement devant votre attitude calme et déterminée.

 

Il y a deux manières de mal gérer sa colère... suite la semaine prochaine !

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Elisabeth de Madre
Psychologue Clinicienne