Cela peut vous sembler paradoxal de commencer par la joie alors que le désir d’enfant est si fort et prend beaucoup de place dans la vie.
La joie stimule la créativité, favorise la prise de décision.
La joie est également contagieuse au travail ou en couple, elle permet de transmettre de la motivation.
Eprouver de la joie va provoquer dans notre corps une décharge émotionnelle, agréable.
Ce ressenti agréable nous renseigne sur nos besoins de base, ils sont assouvi !
Cette énergie émotionnelle positive, nous rend conscients de nos besoins fondamentaux. Or pendant cette difficile attente de l’enfant, savoir repérer ce qui fait du bien est essentiel pour se ressourcer et continuer d’avancer.
Ce sujet occupe et divise les philosophes depuis Aristote.
Pour certains, le bonheur sera fait de moments de joies : joies dans les soirées amicales, joies dans les sports de glisse, joies amoureuses.
Une autre forme de bonheur peut être d’avoir trouvé un sens à sa vie : aider ses proches malades ou vieillissant, se réaliser dans un engagement ou son travail.
Pour d’autres la joie sera plus paisible ; elle se réalise dans un contentement des besoins, dans la satisfaction des désirs : être en bonne santé, avoir de bons amis, un bon boulot.
Des tas de facteurs vont influencer la capacité à être joyeux : l’enfance, la santé, les désirs inassouvis, les moyens financiers, les valeurs.
Certes tout ceci est très important, mais reste-il une marge de manœuvre pour rendre la vie plus joyeuse au quotidien ?
Oui, je le pense, et cela est important pour tous.
Penser à des moments heureux vécus : ces moments du passé qui vous ont apporté de la joie peuvent encore le faire aujourd’hui malgré l’âge ou la situation personnelle qui a changé.
Prenez le temps de vous remémorer ces bons moments : temps de vacances avec des amis, joie de déguster des bons petits plats préparés par une grand mère, un weekend à la campagne, la réussite d’un examen.
Repérer quel est votre idéal de bonheur : vous aspirez à une vie paisible, ou vous aimez une vie à cent à l’heure ? Ou vous aimez vous sentir utile et active.
Analyser les joies qui ont été gâchées : soit par inattention, par insatisfaction, ou par jalousie. Cette piste est inconfortable mais importante pour prendre soin de ne pas gâcher des moments de joie qui se présenteraient à nouveau.
Eviter l’enfermement, piocher la joie chez le conjoint ou chez les proches : quand l’un se sent flancher, qu’il n’hésite pas à chercher un appui sur le conjoint. Le conjoint se permettra alors de chercher de l’aide au lieu de s’enfermer sur sa tristesse ou ses difficultés.
Se protéger des situations trop difficiles à gérer : ne pas hésiter à renoncer à un baptême si cela vous semble trop difficile à vivre.
-----------------------------------------------------------------------
Elisabeth de Madre
Psychologue Clinicienne
Article rédigé et publié par Elisabeth de Madre.
.
Retrouvez les informations de Elisabeth de Madre, ses publications et ses événements sur sa page.
Elisabeth de Madre - Thérapeute