L’hypothyroïdie subclinique est une situation d’insuffisance thyroïdienne légère qui n’est associée à aucun symptôme. Cette altération est détectée par une analyse de sang, et se caractérise par une concentration élevée en thyrotropine (TSH) en présence d’une concentration normale de thyroxine libre (T4 libre). C’est un trouble fréquent dans la population générale et qui normalement ne requiert aucun type de traitement. Cependant, cette altération peut avoir un impact significatif sur les résultats reproductifs et pour autant doit être pris en compte par les femmes en âge de procréer qui cherchent à tomber enceinte.
Les conséquences de l’hypothyroïdie subclinique sur le résultat reproductif peuvent comprendre une augmentation du risque d’infertilité, de fausse-couches à répétition et de résultats obstétriques et foetaux défavorables.
Pendant des années, un débat a eu lieu parmi les sociétés médico-scientifiques pour savoir quand traiter ou si l’on devait traiter ou non les patientes stériles ou infertiles souffrant de cette altération, puisque le traitement n’est pas exempt d’effets secondaires.
Au mois de septembre, la Société Américaine de Médecine Reproductive (ASRM) a publié dans la revue scientifique Fertility and Sterility un guide médical où sont présentées les instructions à suivre les plus recommandées chez les femmes infertiles concernées par cette altération.
Entre autres, ce guide recommande la réalisation d’une prise de sang visant à détecter la TSH (thyrotropine ou hormone stimulant de la thyroïde) chez toutes les femmes ayant des problèmes de stérilité ou d’infertilité qui cherchent à tomber enceinte. Si ces valeurs sont altérées, il est recommandé de suivre un traitement accompagné des contrôles postérieurs pertinents, pour atteindre un bon résultat tant du point de vue reproductif qu’obstétrique ou périnatal.
Article rédigé et publié par iGin.
Retrouvez les informations et publications de l'auteur sur sa page.
Page iGin-MyFerti