« Je n’oublierai jamais cette journée »
Quelques heures après l’intervention, le gynécologue m’annonce que je vais perdre le bébé car un hématome très important s’est formé.Je reste prostrée et pleure jusqu’à l’échographie de contrôle du lendemain.
C’est quand j’ai vu le visage du médecin s’éclairer, que j’ai compris que les nouvelles étaient bonnes, l’hématome se résorbait très vite.
Les doses d’antibiotiques et antispasmodiques ont été très importantes durant un mois afin d’éviter contractions et infections.
Nous avons souhaité aborder ce sujet car de nombreuses femmes souhaitent avoir des transferts de plus de deux embryons en pensant que cela augmentera leurs chances...
En effet, même si les grossesses multiples sont moins fréquentes par IA ou IAD, elles sont plus nombreuses par FIV.
On estime à plus de 50% les grossesses multiples induites par PMA.
Suite à une FIV, 25% sont des grossesses gémellaires et 5% des grossesses triples.
La réduction embryonnaire consiste à supprimer un ou plusieurs embryons lors d'une grossesse multiple (d'au moins 3 embryons).
A ce jour, il existe deux techniques qui permettent de réduire le nombre d'embryon.
Cette technique se pratique à moins de 10 semaines d'aménorrhée.
Elle consiste à réduire le ou les embryons situés les plus en bas, au moyen d'une aiguille.
On préfère cette technique à la réduction transcervicale car elle est moins risquée pour la grossesse.
La réduction transpariétale consite, entre 8 et 12 semaines, à introduire une aiguille dans le ventre de la mère, jusqu'au thorax du ou des embryons sous contrôle échographique.
Lors de l'intervention, on injecte d'abord un produit anesthésiant, et ensuite du potassium directement dans le coeur de l'embryon.
Rassurez-vous, les embryons ne souffrent pas, car le coeur cesse de battre en quelques secondes.
Pas de longue hospitalisation, puisque la réduction à lieu en hôpital de jour. Soit vous serez endormie sous anesthesie générale ou bien localement.
Soyez rassurée, l'aiguille utilisées est très fine et vous ne sentirez qu'une toute petite piqûre, pas plus désagréable que celle d'un moustique.
Le geste proprement dit est toujours précédé d'une échographie approfondie qui permet le repérage des embryons.
Article rédigé par Fertilemag .
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