Dure période que nous vivons là… Le confinement a de quoi nous monter à la tête !! Extrait inédit, inspiré d’une célèbre comptine :
« Promenons-nous bien chez nous, pendant que le corona n’y est pas… Si le corona y était, il nous toucherait mais comme il n’y est pas, il nous touchera pas…
Corona, y es-tu ?... Que fais-tu ?...
Promenons-nous bien chez nous, pendant que le corona n’y est pas… »
Après tout, on peut bien se moquer un peu de ce coronavirus qui n’hésite pas à maltraiter le monde entier !
Place maintenant à quelques actus de l’infertilité. Courage à tous et prenez soin de vous !
Les chercheurs du Karolinska Institutet (Du quoi ?? On va vous éclairer : L'institut Karolinska est une université médicale, basée à Stockholm en Suède. Il est l'un des centres de recherches médicales et de groupements universitaires les plus importants et les plus réputés du monde. Il décerne tous les ans le prix Nobel de physiologie ou médecine) relèvent un risque légèrement accru de décès au cours des toutes premières semaines de vie, en raison d’une prématurité plus importante chez ces bébés. Rassurez-vous : ce risque de mortalité reste très faible et ce, quelque soit la méthode de conception.
Les principales causes de mortalité infantile chez les enfants conçus avec des techniques de procréation assistée sont la détresse respiratoire, le développement pulmonaire incomplet, les infections et l'hémorragie néonatale qui sont liées à la prématurité. Ce sont aussi des complications que l’on retrouve chez les bébés conçus naturellement car la prématurité entraîne à elle seule des complications.
Ce qu’il faut donc retenir principalement de cette étude : dans une grande majorité des cas, les grossesses issues de FIV donnent naissance à un bébé en bonne santé. Voilà de quoi rassurer les couples en plein parcours PMA ou s’apprêtant à l’être !
Si l’enfant à venir risque de se voir transmettre une maladie génétique et héréditaire grave en raison de son sexe, un pré-diagnostic (Le DPI : Diagnostic Préimplantatoire) doit être réalisé avant implantation de l’embryon dans l’utérus. Les médecins ne choisiront alors que les chromosomes d’un embryon non porteurs du gène. Par conséquent, ils choisissent aussi le sexe de l’enfant pour éviter la transmission.
Le « sexing » qui consiste à sélectionner des embryons males ou femelles en raison d’une envie de fille ou de garçon, est strictement interdit en France et dans toute l’Union Européenne pour des raisons éthiques : c’est de la discrimination de genre.
Beaucoup d’hommes ne se sentent pas concernés par les problèmes de fertilité du couple ou n’osent peut-être pas se l’avouer… Pas de honte messieurs, pas d’amalgame : votre virilité n’est aucunement remise en cause.
La médecine progresse aussi dans ce sens et les gynécos tardent moins qu’avant pour évoquer un éventuel problème du côté de l’homme. Les femmes sont soumises très rapidement à différentes analyses mais un spermogramme de contrôle est de plus en plus souvent prescrit, dès les premières consultations.
Si le spermogramme se révèle anormal, l’homme peut alors se sentir coupable et responsable de tous les traitements que sa femme devra endurer (piqûres d’hormones, prises de sang, rendez-vous médicaux, ponctions et autres moments de fun), et ce même si cette dernière est parfaitement fertile. Le dialogue au sein du couple et avec les médecins est alors primordial.
Le couple doit aborder le parcours PMA en mode guerrier, prêt à relever tous les obstacles, quelque soit l’origine du problème.
Une première en France et pas des moindres !
Une femme française de 34 ans a donné naissance à son premier enfant, malgré un cancer du sein qui l’avait rendue stérile. Elle a suivi un protocole de maturation in vitro (technique qui permet d'utiliser des ovocytes immatures en vue d'une FIV), suivi d'une vitrification (congélation) de ses ovocytes, dès l’annonce de son cancer du sein.
En effet, on sait malheureusement que les traitements de chimiothérapie entraînent souvent une stérilité. Cette femme a donc pris les devants.
Cinq ans après sa guérison et souffrant de problèmes de procréation, les ovocytes sont sortis de leur hibernation. Ils ont été alors fécondés in vitro par injection cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI). Cinq embryons ont été ainsi obtenus. L’un d’entre eux a été transféré et c’est ainsi que le petit Jules a vu le jour en juillet 2019.
Encore une fois, vive la médecine et longue vie à ce petit bonhomme et sa maman !!
Article rédigé par myferti.
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