De grands personnages de l’histoire comme Chaplin, Picasso et Anthony Quinn ont eu des enfants dépassés les 60 ans et c’est une des raisons pour lesquelles l’idée que l’âge n’a pas d’incidence sur la capacité de reproduction masculine, ou du moins pas de la même manière que dans le cas des femmes, pour lesquelles l’âge est un facteur déterminant, est tellement répandue.
Cependant, avec l’âge, la qualité du sperme diminue elle aussi, ce qui provoque une diminution de la fertilité naturelle.
En effet, les dégâts du matériel génétique contenu dans le sperme deviennent plus importants avec l’âge, ce qui peut entrainer certaines maladies chez l’enfant. Des études génétiques sur les grandes populations ont montré que les enfants nés de parents plus âgés présenteraient plus d’anomalies (comme l’autisme, la schizophrénie ou d’autres problèmes) que ceux qui sont nés de jeunes parents. A tout cela, il faudrait ajouter la baisse générale de la qualité du sperme observée notamment dans les pays industrialisés.
Les dénommés perturbateurs endocriniens, en particulier les perturbateurs oestrogéniques, sont certains des facteurs qui intercèdent sur la capacité de reproduction masculine. Il s’agit de substances chimiques synthétisées par l’homme au cours des dernières décennies et couramment utilisées dans l’industrie, l’agriculture et même à la maison, qui agissent comme des œstrogènes sur le corps humain.
Chez la femme enceinte, cette augmentation du niveau d’œstrogène peut causer que des niveaux trop élevés de cette hormone soient transférés à l’embryon, ce qui peut affecter le développement des testicules pendant la phase embryonnaire et impliquer dans l’âge adulte, entre autres, des problèmes de fertilité.
L’Institut Marquès a mené plusieurs études sur la qualité du sperme des hommes espagnols. Lors de ces recherches, l’on a constaté que la qualité du sperme était plus faible dans les villes les plus industrialisées.
Ensuite, lors d’une autre étude faite sur des échantillons venant de tout l’État espagnol, l’on a observé que plus de la moitié des jeunes espagnols avaient une qualité de sperme plus faible que celle que l’OMS considère comme normale.
Le Dr. Ferran Garcia ajoute également que “cela est valable notamment lorsque nous utilisons les ovules de femmes jeunes, car ceux-ci ont la capacité de réparer certaines des anomalies du sperme (des altérations de l’ADN). Par contre, les ovules de femmes de plus de 38 ans ont perdu en partie ou totalement cette capacité de réparation”.
Enfin, il existe d’autres facteurs qui peuvent affecter la fertilité masculine, comme certains antécédents médicaux (certaines malformations congénitales affectant les organes génitaux, les maladies sexuellement transmissibles, la varicocèle ou un mauvais développement pendant la puberté, entre autres).
La chaleur intense, quand elle est subie de façon très continue, peut aussi affecter la qualité du sperme et sa capacité de reproduction. Plusieurs études ont montré que certaines professions qui impliquent le fait de travailler à une température élevée peuvent provoquer la réduction du nombre de spermatozoïdes. Mais, heureusement, l’organisme a son propre mécanisme d’autorégulation en cas d’exposition à une élévation de température produite sur une courte duré.
Article rédigé et publié par Institut Marquès.
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