Il s'agit peut être de l'aspect le plus déroutant de la méditation, de l'écueil le plus fréquent. Souvent, les méditants novices relatent « qu'ils n'y arrivent pas », « que cela ne les a pas apaisé » « qu'ils ont eu plein de pensées ». Et que donc, ils ne sont pas « doués », « qu'ils ont échoué »..Un échec de plus pensent-ils... et pourtant... tout va bien, tout est là.
Dans la méditation de pleine conscience, on parle du « non-faire » : il s’agit simplement d’être soi-même plutôt qu’essayer de faire, de réussir. Prendre conscience de vos pensées, sensations, émotions, c'est cela méditer. Il s’agit simplement d’accepter ce qui est… parce que c’est déjà là ! Sans vouloir changer quoi que ce soit ! Si vous essayez d’être plus détendu, plus concentré, etc. en méditant, vous risquez d’obtenir l'effet inverse. Le non-effort revient à accepter d’être là où nous en sommes, sans essayer de faire, d’être ou d’aller ailleurs. L'apaisement, la détente sont souvent -mais pas toujours- le résultat de la méditation. Ils n'en sont pas le but.
Article rédigé et publié par Laure Camborieux.
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Laure Camborieux - Thérapeute