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Publié le 09-03-2015

L’hyperprolactinémie, cause fréquente d’infertilité féminine

L’hyperprolactinémie, cause fréquente d’infertilité féminine

Durant la grossesse et l’allaitement, la prolactine est une hormone indispensable à la croissance des glandes mammaires puis à la production de lait. Sécrétée en trop grande quantité en dehors de cette période, elle peut nuire à l’ovulation. Et être le symptôme d’un problème thyroïdien, rénal, psychologique…

Ce qu’il faut savoir :

Le taux normal de prolactine dans le sang en dehors des périodes de sommeil se situe en dessous de 20 μg par litre chez la femme et en dessous de 15 μg/l chez l’homme.
Un taux supérieur à 30 μg/l chez la femme non enceinte indique une hyperprolactinémie. Une fois sur trois, celle-ci se traduit par une galactorrhée, c’est-à-dire une sécrétion de lait par les glandes mammaires, qui survient spontanément ou après pression des mamelons. Mais le plus souvent, ce dérèglement est découvert par hasard, suite aux examens pratiqués pour connaître les causes d’un trouble de la fertilité.

Les causes de l’hyperprolactinémie sont variées :

L’hyperprolactinémie s'observe normalement au cours de la grossesse et lors de l'allaitement.
Elle peut être provoquée par la prise d’estro-progestatifs (contraception hormonale).
De traitements neuroleptiques qui diminuent l'action et la synthèse de la dopamine.
De certains antiémétiques comme le Primpéran® ou de dérivés de la morphine.

Elle peut aussi s’observer en cas d’hypothyroïdie, d’hyperandrogénie, d’insuffisance rénale chronique, d’anorexie mentale, de stress psychologiques répétés.

Ou être directement liée à la présence d’une tumeur bénigne au niveau de l’hypophyse (adénome hypophysaire).

Quels sont les symptômes ?

Une galactorrhée (sécrétion de lait par les glandes mammaires) s'observe dans 30% des cas.
Elle peut être spontanée et évidente ou peut être provoquée par la pression des mamelons.

Des troubles du cycle menstruel est observé auprès de 60 à 90% des femmes présentant une hyperprolactinémie : cycles anovulatoires avec menstruations irrégulières, jusqu'à l'aménorrhée (absence de règles) avec disparition totale de toute ovulation (en cas d'hyperprolactinémie sévère).

Chez l'homme , l'hyperprolactinémie peut être responsable de troubles de la libido, d'une impuissance, d'une gynécomastie (croissance des seins) et d'une oligospermie.

Une diminution de la libido est rarement observée.

En cas de tumeur de l'hypophyse, on peut observer: des céphalées (maux de tête) et des troubles visuels (diminution de l'acuité visuelle, vision double ou disparition d'une partie du champ de vision).

Quels traitements ?

La régulation du taux de prolactine passe, quand c’est possible, par l’arrêt du traitement augmentant sa sécrétion. Le médecin peut également prescrire de la bromocriptine jusqu’au retour des règles, la constatation d’une ovulation ou la survenue d’une grossesse. En cas d’adénome au niveau de l’hypophyse, le traitement passera par la chirurgie ou l’administration de bromocriptine.

A noter : Chez l’homme, l’hyperprolactinémie peut aussi être à l’origine d’une baisse de la fertilité en diminuant la synthèse des hormones sexuelles mâles et être responsable de troubles de la libido.

 

Lire l'article sur www.natisens.com

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